Questions fréquentes

et leur réponse !

Combien de temps dure une thérapie ?

Un certain temps, comme dirait Fernand Raynaud. On peut dire que plus le problème est large et ancien, plus le temps nécessaire pour arriver à un changement durable est important, et inversement.

Quelques séances peuvent suffire pour un problème récent et précis.  Mais une psychothérapie plus approfondie peut nécessiter de 6 mois à deux ans. Les thérapies de couple demande rarement plus d’une dizaine de séances (au-delà, les partenaires ont certainement intérêt à commencer un travail personnel).

Prescrivez-vous des médicaments ? Faites-vous passer des tests ? Faites-vous des diagnostics de maladies psychiques ? Donnez-vous des attestations pour la justice, la MDPH ?

Non.

Seul un médecin (votre généraliste ou un psychiatre) pourra vous prescrire des médicaments.

Pour un diagnostic officiel , des tests et des attestations, il faut que vous alliez voir un psychologue ou un psychiatre.

Donnez-vous des exercices à faire ?

Je ne donne presque jamais de choses à faire entre les séances.

Je peux parfois préciser comment vous pouvez ré-utiliser vous-même ce que nous faisons en séance, mais le plus souvent mes clients le font sans que je le leur demande, et avec une inventivité qui leur est propre. Il m’arrive de m’inspirer des retours de mes clients pour perfectionner ou créer des variantes de tel ou tel « exercice », mais chuuut..

Les séances sont-elles remboursées ?

Les séances de psychothérapie ne sont pas prises en charge par la sécurité sociale. Certaines mutuelles remboursent quelques séances.

Dans le monde « psy » en France, seuls les psychiatres sont remboursés.

Avez-vous des témoigages d'anciens clients ?

Je n’ai mis qu’un témoignage sur mon site, parce qu’il me tient particulièrement à cœur (l’avez-vous trouvé ?). La pratique du témoignage se généralise mais elle pose quelques problèmes éthiques. Je mettais en ligne des témoignages pour mon activité de coach en écriture, même si cela me mettait parfois mal à l’aise. Pour ce qui est de la psychothérapie, c’est encore plus délicat. Certaines associations de professionnels demandent d’ailleurs à leurs membres de ne pas en mettre sur leur site.

Au demeurant, savez-vous qu’un restaurant totalement imaginaire est resté pendant des mois le mieux noté de Londres sur Tripadvisor ? 

Mais le net ne se limite pas à mon site et vous pouvez trouver des témoignages en ligne, si vraiment cela vous parait indispensable.

Votre méthode peut-elle me convenir ?

Je vous propose de visiter mon site et de sentir comment cela raisonne pour vous, comment vous vous sentez en correspondance ou pas avec ce que vous voyez, lisez, tant sur le fond que sur la forme. Au-delà des méthodes (que j’adapte de toute façon toujours à la personne), c’est la qualité du lien thérapeutique qui permettra votre transformation. Une première séance pour faire connaissance confirmera ou infirmera votre première intuition.

Vous pouvez aussi prendre contact avec moi pour dissiper vos doutes.

Dois-je payer une séance ratée même quand ce n'est pas de ma faute ?

Oui. Cela fait partie du contrat de départ : toute séance non décommandée au moins 48h00 à l’avance est due, quelque soit la raison pour laquelle vous ratez la séance. La séance loupée aurait pu être utile à quelqu’un d’autre, de plus un bon thérapeute est un thérapeute sécure. Sans un minimum d’assurance sur mon organisation, la rémunération de mon travail et de mon temps, je ne suis pas en sécurité, mon travail risquerait de s’en ressentir et ce n’est pas dans votre intérêt.

Et puis, je me vois mal vous cuisiner pour connaître vos raisons, et décider si elles sont valables ou pas. Nous pourrons parfois évaluer ensemble si cette absence a un lien intéressant avec votre thérapie et la relation que nous avons. Il est donc primordial que vous puissiez vous sentir libre d’en parler, sans vous sentir redevable ou gêné. Payer la séance est un bon moyen d’y parvenir.

Faites-vous des réductions pour certaines situations ?

Il m’arrive de consentir une réduction pour les clients que je suis déjà et qui rencontrent une difficulté financière nouvelle. Il est éthique de permettre la poursuite de la thérapie. Mais je n’accorde plus de réduction en première intention, parce que je me suis rendue compte que ce n’était pas juste. En effet, telle personne à qui j’avais fait un prix avait un niveau de vie bien supérieur à d’autres qui payaient le prix fort. Parfois même, ces clients avaient un niveau de vie supérieur au mien. 

À Paris, il existe des possibilités de soins gratuits ou très peu chers dans les CMP (centres médico-psychologiques) ou via des associations.

Patient ou client ?

Pour moi, c’est client. Patient fait référence à la maladie, à la pathologie. Le patient compte sur la science et l’art du professionnel pour le guérir. 

Dans ma vision des choses, la personne qui me consulte est empêchée, bloquée dans un ou des aspects de sa vie, elle n’est pas malade, ni déficiente. De plus, le client participe activement (très activement, même) au processus thérapeutique.